6 mai
Avant de passer aux citations de 2016, voyons la seconde partie des "petites phrases" du second semestre 2015. En bref, c'est la suite d'hier...
En piste donc pour le prix de humour politique 2016 :
-Michel SAPIN, Ministre de l’Economie et des Finances : «Une croissance nulle conforte nos objectifs en matière de croissance». (France Inter - 14/08/15)
AA : Effectivement, la croissance "nulle", ce n'est pas une croissance "négative", mais bien une croissance "zéro", "nulle" ne signifiant pas qu'elle est "mauvaise", dans le sens : ce joueur est "nul". Pourquoi n'a-t-il pas dit : croissance "zéro" ? Parce que dans le langage politico-économique, croissance "zéro" cela signifierait que l'objectif c'est bien la "zéro-croissance", or... ce n'est pas du tout ce que notre Sapin d'août (heureusement que ce n'était pas le 25/12...) a voulu dire !
-Nicolas SARKOZY : «J’ai confiance en Alain Juppé, je pense qu’il a confiance en moi». (Le Figaro - 14/10/15).
AA : on sent Sarko pas très sûr de lui, ni de Juppé. Comment, en effet, imaginer que l'ancien Premier Ministre de l'ancien président Chirac n'ait pas confiance au successeur de ce dernier (vous me suivez, n'est-ce pas ?)...
Par ailleurs, le jury du prix Press Club, Humour et Politique 2016, tient à compléter sa collection de « Hollanderies » : «L’afflux des migrants est une situation exceptionnelle qui va durer». (Berlin - 24/08/15)
AA : On a retiré quelques mots à cette citation... Il me semble que FH a dit : «L’afflux des migrants est une situation exceptionnelle qui va durer jusqu'à la fin de mon deuxième mandat".
Et le Jury tient à saluer la colossale finesse de Donald TRUMP, candidat aux primaires républicaines US : «Je connais bien le monde ouvrier ; j’en ai licencié des milliers». (CNN - 02/07/15)
AA : Cela fait penser à une ancienne candidate française aux élections présidentielles, Eva Joly (précédemment juge d'instruction), qui avait dit : "je connais bien DSK, je l'ai mis en examen !" ce qui lui avait permis d'emporter le Prix 2010 Humour et Politique... Pour mémoire, en 2009, ce fut Delanoë avec un "Le vrai changement au PS, ce serait de gagner"... toujours d'actualité !
A suivre
A suivre
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