29 avril
Le
tribunal administratif de Lille a ordonné, hier, l'arrêt de l'abattage de 38
tilleuls centenaires, à Hénin-Beaumont. Il s'agissait d'une requête en
référé-suspension à l'initiative de la conseillère municipale d'opposition
(EELV), Marine Tondelier. Il y avait bien urgence, car la moitié des arbres
avait déjà été abattue, et le juge des référés a admis que la commune n'avait
pas apprécié l'état sanitaire des arbres : il y avait, ainsi, "un doute sérieux sur la légalité de la décision" de la mairie.
Les
"travaux" sont donc suspendus et il faudra attendre le jugement sur
le fond de l'affaire, pour savoir si le juge estime qu'il y a bien eu carnage non justifié.
Dans
cette affaire, comme d'habitude, la mairie a pris une décision au mépris
de la concertation et, notamment, n'a même pas sollicité l'avis des
riverains... Il y a également lieu de penser qu'aucun rapport sérieux n'a été
établi sur la santé des arbres (la ville n'en a présenté aucun au juge...). Et,
devant le tribunal qui jugera du fond, il faudra présenter des arguments pour
justifier la destruction qui avait débuté... Le fait du prince est peut-être
une méthode de gouvernance du FN, mais en démocratie, toute décision doit être
étayée et concertée...
Que les
arbres constituent un puits de carbone pour capturer le CO2, cause du
réchauffement climatique, n'a certainement pas effleuré l'esprit des élus
frontistes qui n'ont aucune idée de l'urgence écologique. Je le rappelle
souvent, mais la ville d'Hénin-Beaumont (27 000 habitants) est probablement la
seule collectivité de France de cette taille à ne pas avoir d’adjoint à
l'environnement ou à l'écologie, ce qui confirme bien le mépris de ce parti
pour l'avenir des Français.
Fait du
prince et mépris : merci à Marine Tondelier de nous avoir permis de garder à
l'esprit le danger que représente le FN pour la démocratie...
Le tribunal administratif de Lille a ordonné, hier, l'arrêt de l'abattage de 38 tilleuls centenaires, à Hénin-Beaumont. Il s'agissait d'une requête en référé-suspension à l'initiative de la conseillère municipale d'opposition (EELV), Marine Tondelier. Il y avait bien urgence, car la moitié des arbres avait déjà été abattue, et le juge des référés a admis que la commune n'avait pas apprécié l'état sanitaire des arbres : il y avait, ainsi, "un doute sérieux sur la légalité de la décision" de la mairie.
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