12 mars

La remise au goût du jour de la réforme de l'orthographe a suscité beaucoup de réactions de toutes sortes... Moi qui ai eu tant de mal à ingurgiter toutes les règles, je me dis que c'est aux autres, aujourd'hui, à souffrir. D'un autre côté, peut-être ben que...

Néanmoins, et nonobstant ce qui précède, sans vouloir que l'on en revienne aux règles ex ante, je vous livre une petite réflexion:

Le mot "analphabète" est issu des deux premières lettres de l'alphabet grec, "alpha" et "beta", précédées du préfixe privatif "an" qui lui donne son sens original: "qui ne connaît pas les lettres"; donc : qui ne peut ni lire, ni écrire. Si maintenant, on écrit: "analfabète" c'est différent, il faut revoir son étymologie et son sens, donc :

- "anal" ; qui a rapport à l'anus,

- "fa" : la quatrième note de la gamme,

- "bète" : personne un peu sotte,

DONC "analfabète" : "con qui fait de la musique avec son c.." !

Alors, qu'est-ce qu'on fait ?