19 avril

Bon, résumons-nous :

- La gauche éparpillée n'a aucune chance d'emporter la présidentielle de 2017. EELV et le PC sont à l'agonie, Mélenchon plafonne, Hollande est abandonné par les Français. Macron (est-il de gauche ?) hésite sur son destin...

- La droite, dont la primaire sera l'occasion de sanglants étripages entre la douzaine de candidats (nous en avions eu un avant-goût avec Fillon et Copé), dont on peut se demander dans quel état sortira le vainqueur...

- Le FN, avec moins de 28% des voix aux régionales de décembre dernier, ne peut prétendre gagner un duel au second tour des présidentielles. Même si son candidat bénéficie d'un léger report de voix d'électeurs du premier tour, on est loin des 50,01% nécessaires pour devenir président. 

Alors ? Aurons-nous un président par défaut ? Un homme providentiel ? Le futur président sortira-t-il d'une loterie de premier tour ?  Que l'on puisse se poser, un an avant, ces questions, prouve bien la gravité de la situation politique française... 

Un report de cette élection (ce qui signifierait que Hollande prolonge son bail, le temps de...) est-il envisageable ? Constitutionnellement, c'est impossible ! Alors ? Un événement grave survenant quelques semaines ou quelques jours avant la date du premier tour ? Par définition, cela n'existe pas ! Mais... 

Alors ? Une dissolution de l'Assemblée nationale "coup de poker" ? Cela parait un peu tard si elle survient prochainement, car, de toutes les façons, l'élection de 2017 serait maintenue et F. Hollande n'aurait pas le temps de se refaire une virginité...

Alors ?