Journal 2016

Wednesday, April 20, 2016

21 avril

Ainsi, des députés ont déposé une proposition de loi dont le principe est clair : " Nul, pas même le ou les titulaires de l'autorité parentale, n'a le droit d'user de violence physique, d'infliger des châtiments corporels et des souffrances morales, ou de recourir à toute autre forme d'humiliation envers un enfant". 
Couramment résumée comme une législation"anti-fessée", le débat entre les pour et les contre reprend "force et vigueur". Avant toute chose, notons que réduire à la fessée les châtiments corporels dénotent chez les adultes qui s'en prévalent, d'un regret inconscient : être fessé, pour beaucoup, a une connotation sexuelle, que gifle, bien au contraire, ne possède pas : la gifle, c'est une insulte suprême... alors que fessée...
En dehors des cas existants où les services sociaux font leur travail d'alerte ou de signalement, entend-on donner aux bambins la possibilité de porter plainte contre leurs parents ? , Il faudra alors probablement créer un  "SOS enfants battus" pour que les victimes se manifestent. Vous savez comme les choses s'enchaînent, et, de fil en aiguille, il faudra probablement créer également un site "Parents battus", voire "Grands-parents battus". 
Bref, ne prenons pas à la légère, ce phénomène qui ne date pas d'aujourd'hui. Rappelons-nous, tout au moins pour ceux qui ont été concernés, que fessées et baisers riment (presque) et que sans amour, point d'éducation...
En attendant, réunissez votre progéniture et faîtes le point avec elle sur son ressenti, avant qu'elle n'aille manifester en faveur de cette loi ou même qu'elle ne fasse grève à la maison tant que... Tant que quoi ?

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